L’oléiculture, secteur clé de l’agriculture marocaine, constitue une spéculation intéressante pour le développement de l’arboriculture dans un contexte de changement climatique et de manque d’eau d’irrigation. L’olivier, arbre mythique, occupe actuellement le premier rang des espèces arboricoles cultivées au Maroc. Générant une production de 1 500 000 tonnes d’olives et de 160 000 tonnes d’huile d’olive (MAPM, 2014), cette culture contribue à hauteur de 5% du PIBA national. La superficie de l’oliveraie marocaine a connu une extension rapide en passant de 350 000 ha en 1992 à environ un million d’ha en 2014 (MAPM, 2014) et se place actuellement au 6ème rang à l’échelle mondiale. L’objectif affiché du Plan Maroc Vert est d’atteindre 1 220 000 ha à l’horizon 2020.
Les principales régions de production couvrent une vaste partie du territoire national à l’exception de la bande côtière atlantique. Le profil variétal est dominé par la Picholine marocaine pour 96% des plantations. D’autres variétés nationales (Haouzia, Menara) et étrangères (Picholine du Languedoc, Manzanille, Picual, Hojiblanca, Ascolana, Frontoio, Gordal) sont présentes également.
L’intérêt stratégique de cette culture pour l’agriculture et l’économie nationale impose à la recherche agronomique d’accompagner son développement en couvrant diverses thématiques de recherche telles que la création variétale, l’amélioration des techniques culturales et la valorisation des produits.
L’actuel numéro de « INRA Meknès Magazine » vous propose de faire le tour de certains aspects de ces recherches en oléiculture ainsi qu’un article relatif au travail agricole réalisés au CRRA de Meknès.