Le travail du sol a été adopté en vue d’ameublir le sol, préparer le lit de semence, gérer les adventices, etc. Néanmoins, ce mode de conduite a été remis en cause vers la fin des années 1930, aux Etats Unis, suite à l’évènement catastrophique de « Dust Bowl » (Chabert et Sarthou, 2017). Une autre alternative, baptisée Agriculture de Conservation des Sols (ACS), avait pris naissance pour lutter contre l’érosion et faire face à l’augmentation des prix de l’énergie (Friedrich et al., 2012). Cette alternative repose sur trois principes : la simplification du travail du sol ; le maintien d’un couvert permanent ; et la pratique de rotations longues et diversifiées (Laurent, 2015). La simplification du travail du sol englobe un gradient continu allant de la réduction du nombre d’outils aratoires jusqu’à l’élimination complète de toute action mécanique sur le sol ou semis direct (SD).
Au Maroc, les recherches sur le SD ont été initiées depuis le début de la décennie 1980 et poursuivies jusqu’à nos jours. En matière de transfert de technologie, de nombreuses actions ont été entreprises depuis le début de la décennie 1990 (El Brahli et al., 1997). En 2009, cette technologie a été retenue en tant que mesure d’adaptation dans le cadre du plan national de lutte contre le réchauffement climatique. Elle a ensuite été intégrée dans la mise en œuvre de projets du Plan Maroc Vert. En 2018-2019, l’OCP-Al Moutmir ont lancé un programme national de diffusion de cette technologie. La stratégie Génération Green (GG) a réitéré l’intérêt porté à cette technologie en lui dédiant un programme national visant à atteindre un million d’hectares à l’horizon 2030. Compte tenu de ce contexte, cette note vise à mettre l’accent sur le processus de diffusion du SD dans la région Fès-Meknès (F-M) en lien avec les principes de l’ACS.
I. Chronologie de la diffusion du SD dans la région Fès-Meknès
Si le programme de recherche sur le SD avait été entamé depuis 1983, le processus de transfert de ce système aux exploitations de la région Fès-Meknès n’a été initié qu’en 2004. Depuis lors, l’examen de l’évolution du processus de sa diffusion a permis de distinguer trois phases marquée chacune par un intérêt particulier envers cette technologie (Figure 1). La première phase a été caractérisée par le lancement de projets de transfert de technologie ainsi que l’émergence d’initiatives privées d’adoption. La seconde phase s’est distinguée par la mise en œuvre du premier projet d’extension entrepris par les structures du département de l’agriculture, d’une part, et du programme OCP-Al Moutmir, d’autre part. Le démarrage de la dernière phase a coïncidé avec le lancement du programme national dans le cadre de la stratégie GG.
I. 1. Première phase
Amorcée en 2004 et poursuivie jusqu’en 2014, cette phase a été caractérisée par deux faits marquants. Le premier fait avait porté sur l’initiation d’un processus de transfert de technologie impulsé dans le cadre de projets de R&D entrepris en collaboration entre des institutions nationales (INRA, ENAM, et IAV Hassan II) et internationales (ICARDA, FAO, FERT, AFD, etc.). Des essais de démonstration et/ou de vérification ont été mis en place au niveau des domaines, des exploitations agricoles individuelles ainsi que des Organisations Professionnelles Agricoles (OPAs). Ces essais avaient consisté, d’une part, à tester le SD en milieu réel pour la confirmation des résultats de recherche, et d’autre part, à le vulgariser aux agriculteurs. En termes d’approche, ces projets avaient adopté, au début, le modèle linéaire descendant de création-diffusion. Toutefois, ce modèle est resté ponctuel et avait montré ses limites pour le cas du SD qui est intensif en connaissances.
A partir de 2012-2013, cette approche a été substituée par celle de « Plateformes d’Innovation » qui est plus globale, plus systémique et intègre différents acteurs. Le second fait marquant a concerné l’émergence d’initiatives privées d’adoption du SD. Suite aux résultats significatifs obtenus des essais, les domaines agricoles ainsi qu’une ferme privée avaient opté pour l’acquisition de semoirs SD en 2007. En 2011, une OPA du Moyen Sebou, avait également initié un processus collectif d’adoption dans le cadre d’un projet financé par l’AFD. Certes, les différentes actions de transfert de technologie entreprises avaient permis de faire connaitre cette technologie au niveau régional. Néanmoins, il a été constaté que ces expériences avaient atteint leurs limites pour maintenir cette pratique par les agriculteurs au-delà des durées de ces projets. Bien que les taux d’adoption soient élevés au cours de la mise en œuvre de ces projets, ils chutent après leur fin.
I.2. Deuxième phase
Cette seconde phase, étalée entre 2015-2016 et 2020-2021, a coïncidé avec l’implémentation de deux actions importantes d’extension. La première action a été inscrite dans le cadre du projet « Adaptation au Changement Climatique de l’Agriculture au Maghreb (ACCAGRIMAG) ». Ce dernier avait ciblé l’agriculture céréalière pluviale et les communautés vulnérables disposant de capacités d’adaptation limitées. Les activités de ce projet, déroulées au cours de trois campagnes (de 2015-2016 à 2017-2018), ont été confiées aux structures du MAPMDREF. Dans le cadre de ce projet, huit OPAs réparties sur les huit DPAs de la région, ont été retenues pour l’expérimentation du SD. Chacune d’elles avait bénéficié d’un semoir et d’un pulvérisateur. En 2017, ces équipements ont été mis à la disposition des OPAs moyennant une convention stipulant leurs engagements en matière d’organisation du semis par les bénéficiaires, d’entretien et de réparation des équipements mis à leur disposition.
La seconde action a concerné le programme OCP-Al Moutmir. Ce dernier a été scindé en deux phases dont la première avait été lancée en 2018-2019 et la seconde en 2020-2021 (OCP-Al Moutmir, 2021). Au niveau de la région Fès-Meknès, ce programme couvre les provinces de Meknès, Fès-Moulay Yaacoub, El Hajeb, Sefrou, Taounate et Taza. L’OCP-Al Moutmir adopte une démarche basée sur les plateformes de démonstration, les journées de sensibilisation, la formation et la réalisation des analyses de sol au profit des bénéficiaires. La région compte plusieurs plateformes installées dans les différentes provinces. Celles-ci visent, d’une part, à améliorer les itinéraires techniques des cultures et leur vulgarisation auprès des agriculteurs, et d’autre part, à comparer, à tous les stades des cultures, les résultats du SD obtenus à ceux réalisés dans des parcelles témoins conduites en mode conventionnel.
Les impacts de ces deux actions ont été vite ressentis aussi bien en matière d’extension des superficies que des rendements réalisés. En effet, la pratique du SD a fait un bond entre 2016-17 et 2021-22. Entre ces deux campagnes, la superficie régionale couverte par cette pratique (toutes cultures confondues) est passée de près de 1.400 ha à environ 13.366 ha. La superficie céréalière conduite en mode SD a été multipliée par un facteur 9 passant de 1.271 ha à 11.427 ha (Figure 2). Le blé tendre à lui seul occupe en moyenne les trois quarts de cette superficie. Les autres cultures (féverole, pois-chiche, colza et tournesol) sont moins représentées. Celles-ci n’ont bénéficié que de 1.939 ha, soit moins de 15% de la superficie totale du SD enregistrée au cours de la campagne 2021-2022.
A partir de 2012-2013, cette approche a été substituée par celle de « Plateformes d’Innovation » qui est plus globale, plus systémique et intègre différents acteurs. Le second fait marquant a concerné l’émergence d’initiatives privées d’adoption du SD. Suite aux résultats significatifs obtenus des essais, les domaines agricoles ainsi qu’une ferme privée avaient opté pour l’acquisition de semoirs SD en 2007. En 2011, une OPA du Moyen Sebou, avait également initié un processus collectif d’adoption dans le cadre d’un projet financé par l’AFD. Certes, les différentes actions de transfert de technologie entreprises avaient permis de faire connaitre cette technologie au niveau régional. Néanmoins, il a été constaté que ces expériences avaient atteint leurs limites pour maintenir cette pratique par les agriculteurs au-delà des durées de ces projets. Bien que les taux d’adoption soient élevés au cours de la mise en œuvre de ces projets, ils chutent après leur fin.
Les rendements observés chez les agriculteurs ayant bénéficié du projet ACCAGRIMAG, au cours de la période 2016-2021, attestent tous d’une supériorité du mode SD par rapport au mode conventionnel (Figure 3). Les gains de rendement réalisés oscillent entre 4 et 12 qx/ha (toutes céréales confondues) et tendent globalement à augmenter lors des années climatiquement défavorables. Ces mêmes tendances ont été observées chez les agriculteurs suivis par l’OCP-Al Moutmir. A titre indicatif, le rendement moyen enregistré s’est élevé à 41 qx/ha en SD contre 35 qx/ha en conventionnel au cours de la campagne 2020-21 (OCP-Al Moutmir, 2021). Le SD a également permis de réduire les coûts de production de 800 à 1300 dh/ha.
I.3. Troisième phase
La troisième phase a démarré avec le lancement de la stratégie GG. Cette stratégie a réitéré l’intérêt accordé à cette technologie à travers l’élaboration et la validation, avec les parties prenantes, d’un programme national qui prévoit de porter la superficie conduite en mode SD à un million d’ha à l’horizon 2030. Au niveau de la région Fès-Meknès, ce programme a été décliné en un programme régional visant à atteindre 200.000 ha (Figure 4). Les provinces de Meknès et El Hajeb totalisent 126.000 ha, soit 63% de la superficie prévue. Les superficies programmées pour les autres provinces oscillent entre 4.000 ha à Ifrane et 20.000 ha à Taounate. Le nombre prévu de semoirs s’élève à 667, soit un ratio d’un semoir pour 300 ha. Les cultures portent essentiellement sur les céréales (70%).
Néanmoins, le programme régional ambitionne de rehausser la part allouée aux autres cultures à 30% à travers la réhabilitation et la consolidation des rotations suivantes : a) Céréales/ oléagineuses/ légumineuses ; b) Céréales/ céréales/ légumineuses ; c) Céréales/ légumineuses/ céréales ; et d) Céréales/ fourrages/ céréales. Outre ces considérations, le plan d’action régional prévisionnel s’articule autour du renforcement des capacités, d’installation de plateformes FFS (Tableau 1), d’élaboration de supports de communication, de conduite des actions de R&D, et de constitution d’un comité régional de pilotage. Au cours de cette campagne agricole, seize semoirs ont été acquis et mis à la disposition par la DRA aux OPAs. Il a été également constaté un accroissement de la demande des semoirs dans le cadre du FDA. Au total, 22 agriculteurs ont pu bénéficier de ces subventions au cours de 2015-2022, dont 13, soit 60% à partir de 2021.
La Direction Régionale Fès Meknès de l’Office National du Conseil Agricole (DR-ONCA) a entamé la mise en place de plateformes FFS. Au cours de cette campagne 2022-2023, le nombre de plateformes s’élève à huit réparties dans Fès, Meknès, El Hajeb et Boulemane, soit deux plateformes par province. Cette institution identifie quinze à vingt agriculteurs bénéficiaires pour le conseil autour de chaque plateforme. Quatre journées de sensibilisation et de conseil sont programmées au cours de la campagne autour de chaque plateforme. Concernant le Comité Régional, une réunion de constitution a été tenue au mois d’octobre 2022 sous l’impulsion du Comité de Pilotage National. Ce Comité est composé de la DRA Fès-Meknès, les DPAs, la DR-ONCA, l’INRA, l’OCP-Al Moutmir, l’ENAM, le Groupe Crédit du Maroc et la Chambre d’Agriculture.
II. Conclusions et implications
Au vu de cette lecture rétrospective, il parait évident que la diffusion du SD au niveau de la région Fès-Meknès a connu une dynamique au cours de la dernière décennie. Celle-ci a été concrétisée par l’extension des superficies et par la demande croissante d’acquisition des semoirs. Néanmoins, les investigations entreprises ont permis de dresser quatre principaux constats dont les trois premiers se rapportent aux principes de l’ACS et le dernier à la coordination entre les opérateurs en charge de la diffusion du SD. Le premier constat concerne le nombre de semoirs par superficie qui est de l’ordre d’un semoir pour 300 ha. Ce dernier reste difficile à atteindre compte tenu de la topographie et l’état du sol dans certaines zones, de la dispersion des exploitations et des parcelles et surtout lors des campagnes caractérisées par le retard des premières pluies. De nombreux agriculteurs réalisent le semis après les premières pluies.
Des estimations ont montré que la surface annuelle, en utilisant un semoir uniquement en sol humide, pour les cultures d’automne pourrait varier de 160 ha en année moyenne à 200 ha en année à pluviométrie précoce (Labbaci et al., 2015). Ceci plaide en faveur de la revue à la baisse du nombre d’ha par semoir. Certaines OPAs ont opté pour un mode organisationnel basé sur l’échange du semoir SD entre les bénéficiaires. Ce mode présente des risques de durabilité des semoirs et des prolongements en matière de réduction des superficies programmées annuellement (déplacement, réglage, etc.). Aussi, les conventions établis avec les OPAs ne spécifient pas les critères d’éligibilité en termes d’effectif des bénéficiaires ainsi qu’en termes de superficie par bénéficiaire. A cet égard, il serait convenable de revoir ces conventions en s’inspirant des expériences réussies, notamment celle du Moyen Sebou (Anbari, 2015), d’une part, et en spécifiant les critères d’éligibilité des bénéficiaires, d’autre part.
Le second constat porte sur la couverture permanente du sol. Les opérateurs en charge de la diffusion s’accordent sur le fait que l’intégration de ce principe se heurte à des contraintes d’ordre économique et/ou socio-culturel. Sur le plan économique, des recherches ont montré que le coût d’opportunité du pâturage des chaumes représente près du quart de la valeur totale de la production céréalière au cours d’une campagne à pluviométrie moyenne et environ les trois quarts lors d’une année de sécheresse (Magnan et al., 2012). Une autre recherche a révélé que la rétention de 60% des résidus pourrait générer des gains de rendement dont la valeur monétaire compense le coût d’acquisition d’aliment de bétail (El-Shater et Yigezu, 2021).
Sur le plan socio-culturel, certaines communautés considèrent qu’il est inacceptable d’interdire l’accès aux résidus. A ceci s’ajoute le débarquement des éleveurs venus du sud (Labacci et al. 2015). L’éloignement et la dispersion des parcelles rendent quasiment impossible le maintien des résidus. Certes, les contraintes susmentionnées subsistent, mais elles ne sont pas pour autant généralisables à toutes les exploitations. En effet, les données régionales attestent de l’existence d’exploitations clôturées et qui présentent un degré faible d’intégration culture/élevage. Celles-ci pourraient appliquer ce principe. Les opérateurs en charge de la diffusion sont ainsi appelées, à moyen et à long terme, à initier un processus d’intégration du couvert végétal à travers l’installation de plateformes pluriannuelles en ciblant en priorité ce type d’exploitations.
Le troisième constat fait référence aux rotations. Le programme régional aspire à intégrer les rotations à travers la réhabilitation et la consolidation des légumineuses, oléagineuses et fourrages. Toutefois, aucune indication n’a été avancée sur la manière dont ce programme compte procéder pour la réalisation de cet objectif. Les oléagineuses sont, dans leur majorité, conduites sous-contrat et les perspectives de leur extension restent limitées et conditionnées par l’agrégateur agro-industriel. Quant aux légumineuses, leur réhabilitation est difficile dans le contexte actuel (Fadlaoui et al., 2020). Afin de leur garantir un nouvel essor, ces productions requièrent un soutien public, au moins dans les premiers temps, ainsi qu’un engagement des acteurs de l’amont et de l’aval de la chaine de valeur.
Enfin le dernier constat concerne les mécanismes de coordination, convergence et harmonisation du programme régional. Le Comité Régional, récemment constitué, a souligné l’importance de consolider la coordination entre les différents opérateurs, y compris l’OCP-Al Moutmir qui fait partie de ce comité. A cet égard, les actions requises, à moyen terme, portent sur la formalisation des interactions entre les différents acteurs et le renforcement de la position de ce comité en l’institutionnalisant et en clarifiant ses missions. Ce dernier devrait contribuer à l’harmonisation et à la performance des interventions à travers une affectation optimale des ressources, une application des règles convenues à l’avance, et une communication efficace et transparentes entre ses membres.
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